Romandie Infos

«La règle, c’est que personne n’entre dans l’hôpital sans masque, résume le professeur Eckert. Il faut trouver un système pour les salles d’attente; pour limiter au maximum les groupes de gens qui attendent. Nous devons être exemplaires.» Question: «Et les enfants dans les garderies, ils auront des masques?» «Non, ça, ce n’est pas possible. Ils vont les enlever…»

Bonsoir chers amis
 
Petite information sur l'immunité acquise par l'infection covid19.
Comme vous le savez, nous aurons en date du 11 mai selon les prévisions officielles 6% d'immunité au sein de la population suisse .
La couverture nécessaire est de 70% pour éradiquer le virus et sortir de la pandémie. Nous en sommes donc loin...très loin.
 
La levée progressive des mesures fédérales doivent être comprise dans le bon sens.
 
Le pic est clairement derrière nous et nous sommes actuellement sur un plateau. Cela s'explique clairement par le respect des règles de confinement qui ont fortement ralenti la progression du virus.
 
Cependant, nous n'avons pas de vaccin disponible et notre immunité collective est bien trop faible.
 
Les conséquences sont donc évidentes : la reprise de l'école et la levée des mesures auront comme conséquence une nouvelle vague d'infection.
 
Faut il en avoir peur?
Nous n'avons finalement pas tellement d'autres choix.
Soit nous restons confinés jusque début 2021 lors de la future vaccination en masse de la population ( espérons plus tôt mais peu probable), soit nous suivons l'exemple des suédois et apprenons à vivre avec ce virus en préservant les patients les plus à risques et visons une immunité collective dans les prochains mois.
 
L' immunité est une réalité et le covid19 n'échappe pas à cette règle.
Une étude chinoise a démontré que 30% de patients guéries du virus n'avaient produit qu'un très faible taux d'anticorps . Les 70% restants ont acquis l'immunité qui durerait au minimum plusieurs mois .
 
Guerir de la maladie ne confère donc a priori pas de protection pour tous et une inégalité a été objectivée.
 
C'est là que nous interviendrons pour vous tester et ainsi nous assurer que vous êtes bel et bien protégés.
 
Les tests seront de plus en plus disponibles mais leur interprétation relève d'un avis médical !
 
Les tests rapides sont des tests qualitatifs permettant de constater la présence d'anticorps.  Leur précisions est bonne mais imparfaite à ce jour.
Les tests quantitatifs ( mesure exacte du taux d'anticorps) sont bientôt prêts en Suisse et seront très efficaces.
 
Nous vous tiendrons informés dans les meilleurs délais.
 
En attendant, retenez cette information importante : la pandémie va durer encore longtemps et nous devons apprendre à vivre avec afin de concilier santé publique et économie.
 
Comment ?
Les gestes barrières sont efficaces.
Les personnes âgées devront être préservées du contact avec les enfants , surtout dès le 11 mai.
Les patients malades doivent restés confinés bien plus longtemps que les recommandations officielles.
 Deux de mes patients aujourd'hui sont à 42 et 46 jours de positivité au test et asymptomatiques . Ils sont donc contagieux et ne ressentent rien.
ETRE ASYMPTOMATIQUE après une infection covid ne signifie donc pas ne plus être porteur.
 
Autre chose : 20% des patients sont infectés par le covid19 sans aucun symptômes. Ils sont donc également contagieux. La toux augmente  considérablement la contagion mais nous nous toucheons le visage en moyenne 3000 fois par jour !!! Donc la transmission est juste énorme !
Toute personne en contact étroit avec un contaminé est jusqu'à preuve du contraire porteur du virus .
 
Donc multipliez votre vigilance .
 
Le confinement nous a permis de mieux saisir la maladie mais il ne nous permettra pas de résoudre le problème.
 
Immunité collective vs Vaccin : qui arrivera le premier?...
 
Hicham

«En quinze jours, nous sommes passés de 90 à près de 160 inscrits», observe quant à lui Michel Botalla, coordinateur de Partage Riviera, qui tient deux distributions par semaine à Vevey. Il sort son téléphone, où des dizaines de SMS d’inscription sont autant de bouteilles à la mer. «Ce sont des gens qui avant la crise arrivaient tout juste à joindre les deux bouts. Avec la perte de leur activité ou même le chômage partiel, ils ne s’en sortent plus. Presque tous s’excusent et disent que c’est temporaire.» 

L’Association des propriétaires du Valais romand (CIV) et l’Union suisse des professionnels de l’immobilier section Valais (USPI VS) lancent un appel à l’aide urgent au Conseil d’Etat : l’ensemble du secteur, tant les locataires que les bailleurs et plus généralement les propriétaires, risque d’être gravement impacté par effet domino si des soutiens pragmatiques et efficaces ne sont pas rapidement trouvés. Pour parer au plus pressé, la CIV et l’USPI VS demandent au Conseil d’Etat de mettre en place un soutien cantonal immédiat et direct aux locataires de baux commerciaux, à l’instar de la solution arrêtée par le Canton de Vaud.

Tandis que l’épidémie de Coronavirus progresse en touchant de plus en plus de personnes également dans notre canton, de fausses informations circulent sur Internet et les réseaux sociaux. Le prof. Nicolas Troillet, chef du Service des maladies infectieuses de l’Institut Central des Hôpitaux, décrypte le vrai du faux.

Les Suisses sont prévenus: ce week-end pascal, la police veille au grain et il faudra respecter les normes prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Les amendes infligées ces dernières semaines montrent que les contrevenants auront plus ou moins de chances d’être sanctionnés selon l’endroit où ils se trouvent. Le risque de devoir passer à la caisse est ainsi particulièrement élevé en Valais, où la police applique une «tolérance zéro». Si bien que le Canton a distribué depuis le 17 mars presque autant d’amendes d’ordre que celui de Vaud, pourtant deux fois plus peuplé.

Selon notre pointage auprès des polices romandes, Vaud et le Valais se démarquent en matière de répression (voir infographie). Les polices romandes ont infligé pas moins de 3300 amendes d’ordre d’un montant de 100 francs chacune. Rappelons que sont sanctionnés dans ce cadre les rassemblements de plus de cinq personnes et le non-respect des 2 mètres de distance sociale.

Tiré à quatre épingles, son sac de travail au dos, affichant un sourire et une décontraction tranchant avec la situation ambiante plutôt angoissante, Hicham El Ghaoui, médecin généraliste à Verbier, a modifié sa façon de travailler depuis que la pandémie s’est invitée au menu des pathologies : « La majorité de mes consultations concernent le Covid-19. Ayant contracté moi-même le virus et étant par conséquent immunisé, je me déplace quotidiennement aux domiciles de mes patients. »

Plus...

Extrait :

C’est quand que vous allez dire clairement :
Nous n’avons pas de masque ni de matériel de test pour géré une épidémie et tous  ce savoir-faire n’existe presque plus en Suisse.
Autant préservé nos politiciens et qu’ils arrivent saint et sauf à la prescription. Ou pour le contaminé, à la fin de son mandat, en ayant rien fait que « faites ce que nous vous disons mais pas ce que nous faisons » RIDICULE.
Pour rire : vont-ils être amendé ? (bien sûr que non, le chef de la police veille au grain !)
[Agé de 40 ans, Frédéric Favre ne fait pas partie de la population à risque pour le coronavirus, contrairement à Jacques Melly et à Esther Waeber-Kalbermatten, âgés respectivement de 68 et 67 ans. dr]
Le principe de Peter :  Chaque employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence.

En ces temps incertains, perturbés par une pandémie inédite, nous sommes allés « prendre la température » dans six familles contaminées, confinées chez elles à Verbier, l’un des foyers du Covid-19. Dans les pas du médecin généraliste Hicham El Ghaoui basé au centre Médibagnes de la station (lequel, immunisé, consulte à domicile), nous avons pu rencontrer des malades du virus, atteints depuis plusieurs jours.

Quelle misère le journalisme valaisan et la communication du canton. Favre infecté par le Coronavirus ?
Cela devrait soulever 2 points principaux, évidemment pas évoqués ni par un des principaux médias valaisans (radio en l’occurence) ni par la communication du canton.

Primo Favre a été détecté suite à un dépistage obligatoire des membres du conseil d’Etat. Une occasion magnifique d’évoquer la pertinence du dépistage obligatoire! Pourtant, rien à ce sujet ni chez le média radio valaisan ni dans la communication cantonale.
Aidons-les un peu: pourquoi un tel dépistage réservé au conseil d’Etat et non pas proposé à tous, au moins aux personnes à risques? Ce dépistage n’a t’il pas permis dans le cas Favre d’éviter une multiplication de propagation du virus aux autres conseillers d’Etat, et n’est-il donc pas hyper pertinent de l’imposer à un plus grand nombre? 

Point 2: aucun questionnement de savoir si M. Favre a respecté les consignes du CF (a-t-il attrapé ce virus malgré cela?) et s’il sait qui lui a transmis le virus (pas ses collègues à priori, tous négatifs). Question pourtant primordiale, qui n’est ni posée par cette radio valaisanne ni évoquée par la communication cantonale.

S’intéresser à cela, c’est mesurer l’efficacité des mesures prises ou non dans la propagation du virus et surtout éviter qu’un porteur qui s’ignore ne soit pas toujours en train de le diffuser à d’autres, multipliant ainsi la transmission. Aucun mot à ce sujet! Rien que l’info que Favre est porteur et que les séances du gouvernement seront limitées !

Communication donc quasi inutile démontrant une fois de plus la faiblesse du journalisme valaisan et de la communication du canton.

PANDÉMIE Le conseiller d’Etat Frédéric Favre a été contaminé par le virus. En bonne santé, il travaille depuis chez lui.


Agé de 40 ans, Frédéric Favre ne fait pas partie de la population à risque pour le coronavirus, contrairement à Jacques Melly et à Esther Waeber-Kalbermatten, âgés respectivement de 68 et 67 ans. dr
«Ça va très bien!» Testé positif au coronavirus, le conseiller d’Etat valaisan Frédéric Favre tient à rassurer sur son état de santé. «N’étant pas une personne à risque, je suis très confiant pour la suite. C’est pour sauver des vies que je me suis mis en quarantaine avec ma famille, dont aucun membre n’est considéré comme à risque.»
Le politicien âgé de 40 ans s’est fait tester de manière préventive, lundi, à l’instar des autres membres du Conseil d’Etat. Les résultats sont tombés mardi matin. Il est le seul touché par le Covid-19.
Conférence de presse a priori hors de cause
«Je souffrais de fortes douleurs musculaires au niveau du dos et d’une grosse fatigue, mais pas des symptômes plus courants de la fièvre et de la toux.»
Frédéric Favre ne sait pas précisément quand et où il a été contaminé. «On ne peut pas le dire précisément, mais le médecin pense que c’est ce week-end.» Et donc pas lors de la fameuse conférence de presse de vendredi, où les membres du gouvernement étaient serrés en rang d’oignons pour marteler l’importance de garder une certaine distance entre les gens. Un tableau qui a beaucoup fait jaser et pour lequel Frédéric Favre avait déjà reconnu, dans «Le Nouvelliste», «une erreur liée à l’urgence du moment» et Roberto Schmidt «une situation pas exemplaire».
Quoi qu’il en soit, Frédéric Favre sera confiné durant dix jours. Il travaillera «sans problème» depuis son domicile à Vétroz.
Dans un communiqué, le Conseil d’Etat annonce qu’il limitera ses séances et ses rencontres «au strict minimum au cours des prochaines semaines». Initialement prévue au palais du gouvernement, la séance hebdomadaire de mercredi sera finalement organisée par téléphone. Notons encore que, de par leur âge de respectivement 68 et 67 ans, Jacques Melly et Esther Waeber-Kalbermatten font partie de la population à risque.
Romain carrupt

Quelle misère le journalisme valaisan et la communication du canton. Favre infecté par le Coronavirus ?
Cela devrait soulever 2 points principaux, évidemment pas évoqués ni par un des principaux médias valaisans (radio en l’occurence) ni par la communication du canton.
Primo Favre a été détecté suite à un dépistage obligatoire des membres du conseil d’Etat. Une occasion magnifique d’évoquer la pertinence du dépistage obligatoire! Pourtant, rien à ce sujet ni chez le média radio valaisan ni dans la communication cantonale.
Aidons-les un peu: pourquoi un tel dépistage réservé au conseil d’Etat et non pas proposé à tous, au moins aux personnes à risques? Ce dépistage n’a t’il pas permis dans le cas Favre d’éviter une multiplication de propagation du virus aux autres conseillers d’Etat, et n’est-il donc pas hyper pertinent de l’imposer à un plus grand nombre? Point 2: aucun questionnement de savoir si M. Favre a respecté les consignes du CF (a-t-il attrapé ce virus malgré cela?) et s’il sait qui lui a transmis le virus (pas ses collègues à priori, tous négatifs). Question pourtant primordiale, qui n’est ni posée par cette radio valaisanne ni évoquée par la communication cantonale.
S’intéresser à cela, c’est mesurer l’efficacité des mesures prises ou non dans la propagation du virus et surtout éviter qu’un porteur qui s’ignore ne soit pas toujours en train de le diffuser à d’autres, multipliant ainsi la transmission. Aucun mot à ce sujet! Rien que l’info que Favre est porteur et que les séances du gouvernement seront limitées !
Communication donc quasi inutile démontrant une fois de plus la faiblesse du journalisme valaisan et de la communication du canton.

 Frédéric Favre a participé à la dernière conférence de presse du Conseil d'Etat 

Le Nouvelliste
Par Jean-Yves Gabbud
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Pandémie Un des membres du Gouvernement cantonal a contracté le nouveau coronavirus. Ses collègues ont été testés eux aussi.
Le conseiller d’Etat Frédéric Favre (40 ans) a été testé positif au nouveau Coronavirus. Il est en isolement chez lui et continue à administrer son département depuis son domicile. «Son état de santé est bon», annonce l’Etat du Valais dans un communiqué diffusé mardi après-midi.
La famille du ministre de la sécurité et des institutions se trouve en autoquarantaine également.
Les autres membres du Gouvernement ont également été testés. Le test s’est révélé négatif.
La séance hebdomadaire de mercredi se tiendra sous la forme d’une conférence téléphonique, comme les suivantes. Les rencontres seront réduites au minimum ces prochains temps.
En rang serré
Un début de polémique avait surgi dans le canton à la suite de la dernière conférence de presse donnée par le Conseil d’Etat pendant laquelle les membres du Gouvernement s’étaient présentés pressés les uns contre les autres, ce qui contrevient aux directives concernant la distance sociale à respecter pour éviter la propagation du coronavirus.
On notera que deux conseillers d’Etat valaisans, Esther Waeber-Kalbermatten (67 ans) et Jacques Melly (68 ans), font partie de la population à risque en ayant plus de 65 ans.